Soirée œnologie du jeudi 17 novembre

Ce soir, c’est notre ami Jean-Paul qui prend les commandes de notre dirigeable pour nous emmener dans le Sud-Ouest et nous proposer de faire étape dans un beau vignoble pyrénéen : Madiran.

En guise de préambule, Jean-Paul nous propose un vin de Monbazillac, vignoble situé au sud de Bergerac.

  • Domaine CAMIN LARREDYA, Jurançon blanc sec, cuvée La Part Davant 2014.

Assemblage de 3 cépages : Gros Manseng, Petit Manseng et Petit Courbu.

Un vin à la robe claire avec un nez de pomme, une bouche d’une belle fraîcheur, se terminant par une petite pointe d’acidité.

Le vin d’apéritif idéal.

Puis nous partons à la découverte d’une appellation rarement mise en valeur : Madiran où règne en maître un cépage difficile à dompter : le Tannat.

Jean-Paul nous propose une déclinaison de 3 vins d’une même propriété : le domaine Labranche Laffont de Christine Dupuy.

  • Madiran 2013

Assemblage de Tannat, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc.

Vin encore fermé, très tannique, pas encore à son avantage, qui a encore besoin d’attendre en cave pour s’assouplir.

  • Madiran Vieilles Vignes 2013

100% Tannat.

L’archétype du Madiran. Des arômes de fruits noirs, une bouche charnue, un vin long, généreux, corsé. Un régal.

  • Madiran Les Préphylloxériques 2008

100% Tannat

Une cuvée rarissime (1 500 bouteilles) d’avant le phylloxéra, datant de la fin du 19ème siècle.

Un nez de cassis, cerise. Une bouche puissante, intense. Un vin dense, racé, profond. Grande bouteille au potentiel de vieillissement important.

Pour terminer la soirée, Jean-Paul nous fait découvrir une rareté.

  • Le Ruminant des Vignes 2012 de Dominique Andiran

Un vin blanc oxydatif réalisé à la manière d’un vin jaune du Jura.

100% Gros Manseng, élevé en fûts non ouillés avec formation d’un voile.

Un nez envoutant aux arômes de curry, fruits secs, agrumes, une bouche remarquablement longue aux notes d’abricots, de coings, de noix.

Un émerveillement !

En résumé, une soirée très instructive, très réussie.

Bravo et merci à Jean-Paul de nous avoir convaincus que le Madiran n’est pas, comme beaucoup le pensent, un dur, un tatoué à déguster avec un vieux compagnon à la personnalité bien trempée autour d’un magret saignant mais qu’il peut s’avérer subtil et complexe.

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Prochaine séance le vendredi 16 décembre : à l’aube des fêtes de fin d’année, Laure nous présentera une soirée de prestige avec trois vins mythiques.

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